Service de réanimation médicale Hôpital Pellegrin (Bordeaux) Asthme aigu grave : identification et bases du traitement 1. Introduction
En France, la prévalence de l’asthme a fortement augmenté au cours de ces
15 dernières années, passant de 2-3 % à 5-7 %, ce qui représente entre 2,5 et
3 millions de personnes. La prévalence est néanmoins variable selon l’âge avec un
pic de 10 à 14 % chez les adultes jeunes.
Au niveau mondial, l’OMS estime entre 200 et 300 millions le nombre de
patients asthmatiques, soit une prévalence variant de 2 % à 9 %. Les pays
anglophones (Grande Bretagne, États-Unis, Australie, Nouvelle Zélande) sont les
La majorité des asthmatiques est contrôlée par un traitement de fond anti-
inflammatoire associant le plus fréquemment corticostéroïdes inhalés et agonistes
symptomatique malgré un traitement avec fortes doses de corticostéroïdes inhalés et
l’utilisation de β2-agonistes de longue durée d’action.
Cette population, que l’on définit comme asthmatique sévère, présente une
morbidité plus importante et un recours au soin plus fréquent par rapport aux autres
patients asthmatiques. Elle est donc plus susceptible de développer des crises avec
signes de gravité et représente une part importante des décès lié à l’asthme.
La mortalité liée à l’asthme a toutefois diminué depuis 1986, en partie grâce à
une meilleure éducation et à une généralisation des traitements glucocorticoïdes
inhalés. Le taux de décès est actuellement stabilisé aux alentours de 3 pour
100 000 habitants, soit 2 000 cas par an en France.
Afin de réduire encore la mortalité liée à l’asthme, il est important de pouvoir
identifier les groupes de patients à risque mais également les facteurs péjoratifs
présents lors de la survenue d’une crise d’asthme. Ces facteurs peuvent être liés aux
antécédents, aux conditions de survenue de la crise ou encore aux critères cliniques
de celle-ci. L’identification de ces patients permet de débuter précocement un
traitement adapté à la gravité de la crise.
JARCA 2007 Page 2 sur 13 Asthme aigu grave : identification et bases du traitement 2. Reconnaître une crise d’asthme aigu grave 2.1 Groupe à risque : cas particulier de l’asthme sévère
Si tout asthmatique est susceptible de développer un asthme aigu grave, à
l’occasion d’une exposition allergénique par exemple, les patients les moins bien
contrôlés par le traitement de fond sont plus à risque.
Différent de l’asthme persistant sévère, l’asthme sévère est historiquement
défini par l’European Respiratory Society comme un asthme mal contrôlé en terme
de symptômes, d’exacerbation ou encore d’obstruction bronchique malgré une
réévaluation de la maladie et une prise en charge thérapeutique par un spécialiste de
l’asthme pendant au moins un an. Depuis 2000, l’American Thoracic Society a établi
une série de critères permettant de classer le patient comme asthmatique sévère s’il
présente au moins un critère majeur et deux critères mineurs (après élimination
d’une BPCO, d’une dilatation de bronche, après avoir traité un éventuel facteur
Certains facteurs de risque sont impliqués dans le développement de l’asthme
sévère. Par exemple, on relève des facteurs génétiques, comme des mutations au
niveau de la région du promoteur de l’IL-4 ou de son récepteur, impliqués dans la
production d’IgE, ou encore un polymorphisme des récepteurs β2-adrénergiques.
Des facteurs environnementaux (exposition allergénique, tabagisme) peuvent
également constituer des facteurs de risque, mais la distinction entre asthme sévère
et mauvais contrôle de l’asthme est alors difficile à réaliser. Les infections virales ou
bactériennes sont également incriminées dans la survenue de l’asthme sévère
comme l’infection à Virus Respiratoire Syncytial dans l’enfance ou les infections à
Mycoplasma ou Chlamydia chez l’adulte.
Les mécanismes lésionnels diffèrent par la présence d’une destruction et d’un
remodelage des voies aériennes médiés par la libération de diverses cytokines et
facteurs de croissance, entraînant au final un rétrécissement et une perte de
distensibilité des voies aériennes. La réponse aux glucocorticoïdes inhalés ou
systémiques semble également altérée.
En dépit de ces différences, la prise en charge thérapeutique à la phase aiguë
est similaire à toutes crises d’asthme.
JARCA 2007 Page 3 sur 13 Asthme aigu grave : identification et bases du traitement 2.2. Facteurs de gravité de la crise d’asthme
Il faut différencier l’urgence en kinésithérapie de l’urgence médicale. Le
kinésithérapeute devra toujours être attentif aux antécédents du patient et aux signes
cliniques avant-coureurs afin d’avoir une marge d’action possible avant ou en
attendant l’intervention du corps médical.
Il est important de savoir anticiper (surtout dans le cadre de l’exercice libéral)
la survenue d’une crise d’asthme aigu grave, évaluer sa gravité si elle est déjà
présente et enfin pouvoir la gérer. Nous allons revenir en détail sur chacun de ces
Il est absolument fondamental de reconnaître les facteurs de gravité lors de
• une hospitalisation pour crise d’asthme durant l’année précédente ; • un antécédent d’intubation ; • une corticothérapie dans les trois mois précédents pour crise d’asthme ; • un tabagisme ; • un abus de sédatifs, d’hypnotiques ou de stupéfiants ; • un déni de la maladie exposant le patient à des attaques d’asthme sévères,
avec un risque trois fois plus élevé d’avoir un asthme mortel ou prémortel
chez l’asthmatique traité par des psychotropes majeurs les douze mois
• des facteurs liés au terrain : asthme ancien, instable, sous-traité, déjà
• des facteurs liés aux faits récents : augmentation de la fréquence et de la
sévérité des crises, moindre sensibilité aux thérapeutiques usuelles, épisodes
intercritiques de moins en moins « asymptomatiques ». Ces faits constituent
un syndrome de menace qui, reconnu à temps, permettrait d’éviter le passage
JARCA 2007 Page 4 sur 13 Asthme aigu grave : identification et bases du traitement
Outre ces données anamnestiques, lorsque la crise est déclarée, on observe
les signes cliniques usuels de gravité d’une détresse respiratoire et dans le cas plus
particulier qui nous concerne, les critères de gravité d’un asthme aigu grave :
• signes cliniques de gravité extrême : troubles de la conscience, pauses
respiratoires, collapsus, silence auscultatoire ;
• facteurs liés au caractère de la crise :
- crise ressentie par le malade comme inhabituelle par son évolution rapide et
par la présence de signes cliniques de gravité ;
- difficulté à parler, à tousser, orthopnée, agitation, sueurs, cyanose ;
- contraction permanente des muscles sterno-cleïdo-mastoïdiens ;
- fréquence respiratoire > 30.min-1 chez l’adulte ;
- fréquence cardiaque > 120 battements par minute chez l’adulte ;
- débit expiratoire de pointe (DEP) < 150 L.min-1 témoignant d’une crise grave.
Cependant, il n’existe toujours pas de score clinique validé permettant de
prédire la gravité d’une crise d’asthme. Le suivi évolutif du DEP mesuré 30 minutes à
2 heures après le traitement initial optimal est proposé chez les patients présentant
un asthme aigu grave s’il est réalisable.
Des critères d’hospitalisation ont été proposés et testés par McFadden et coll.
au cours d’une étude monocentrique sur 965 patients en crise d’asthme aigu [3]. Le
traitement initial comportait des nébulisations de β2- agonistes (trois nébulisations au
cours de la première heure) et des corticoïdes systématiques en cas de gravité ou de
non réponse initiale. Les anticholinergiques n’étaient pas utilisés.
La réponse au traitement initial était classée en deux catégories en fonction du
DEP (en pourcentage de la théorique ou optimal) après traitement :
• DEP ≥ à 60 % : bonne réponse autorisant le retour à domicile ; • DEP < à 60
: réponse insuffisante nécessitant un traitement
La réponse au traitement supplémentaire était également classée en deux
• DEP ≥ à 60 % : bonne réponse autorisant le retour à domicile ; • DEP < à 60 % : réponse insuffisante imposant l’hospitalisation.
JARCA 2007 Page 5 sur 13 Asthme aigu grave : identification et bases du traitement
Cette attitude a été démontrée efficace car elle a permis une réduction du taux
d’hospitalisation de 45 % à 30 % sans augmentation notable du taux de rechute dans
les deux semaines suivant la visite aux urgences. Aucun décès n’a été déploré.
Pour résumer, la mesure du DEP et son suivi est primordial s’il est réalisable.
Si la parole est difficile, la mesure du DEP devient inutile voire risquée.
On parle d’asthme aigu grave quand le DEP est inférieur à 30 % de la
théorique ou de la valeur optimale, ou reste inférieur à 50 % malgré la prise d’un
bronchodilatateur. À ce stade, la présence du patient en milieu hospitalier devient
impérative d’autant plus que la dégradation est rapide.
3. Traitement de la crise d’asthme 3.1 En extra-hospitalier
β2- agonistes sont les bronchodilatateurs dont l’action est la plus
puissante et la plus rapide. Ils constituent la priorité du traitement de la crise
d’asthme dans tous les cas. Leur administration doit donc être précoce et la voie
inhalée privilégiée compte tenu de sa supériorité par rapport à la voie intraveineuse
En l’absence de nébuliseur, l’administration de β2- agonistes par aérosols
doseurs avec chambre d’inhalation doit être envisagée. Plusieurs études ont
comparés l’administration de bronchodilatateurs en nébulisation versus aérosol
doseur + chambre d’inhalation, avec une efficacité similaire dans les deux groupes.
Ces études ont cependant inclus des patients porteurs d’une exacerbation
modérée à sévère. Une seule étude a comparé l’efficacité des aérosols doseurs
+ chambre d’inhalation versus nébulisation versus poudre à inhaler chez des patients
en asthme aigu grave, avec également une efficacité similaire pour les trois
En l’absence de nébuliseur, il est néanmoins recommandé d’utiliser un aérosol
doseur associé à une chambre d’inhalation par rapport aux autres dispositifs
(aérosols doseurs auto-déclenchés, système poudre) car ceux-ci ont été peu évalués
et nécessitent une importante coopération de la part du patient.
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Les doses recommandées sont de 2 à 4 bouffées par administration,
éventuellement répétée toutes les 5 à 10 minutes après réévaluation clinique (DEP
inclus) ou en attendant la prise en charge médicalisée.
Si la nébulisation est disponible, elle doit être privilégiée car elle présente
l’avantage d’être indépendante de la coordination du patient et garantit donc la prise
du bronchodilatateur, notamment pour les patients en asthme aigu grave.
3.2 Prise en charge médicalisée 3.2.1. Oxygénothérapie
L’indication de l’oxygène est formelle pour maintenir une saturation artérielle
en oxygène supérieure à 92 %, à un débit ≥ 6-8 L.min-1. L’administration se fera
préférentiellement au masque à réserve ou à haute concentration (MHC).
L’oxygène peut être le gaz vecteur des nébuliseurs pneumatiques. Il sera
administré par une sonde ou des lunettes à oxygène si le nébuliseur est à
compresseur (type PARIBOY®) ou ultrasonique.
Un monitorage de la SpO2 est important voire indispensable tant que
3.2.2. Administration des β2- agonistes par voie inhalée
L’utilisation par voie inhalée est toujours privilégiée, la nébulisation pouvant
être utilisée jusqu’à l’intubation du patient.
L’administration est classiquement réalisée en 3 aérosols de 5 mg de
salbutamol (ventoline® solution pour inhalation ou Bricanyl® terbutaline solution pour
nébulisation 5 mg par aérosol) sur 10 à 15 minutes maximum durant la première
heure, puis de manière horaire jusqu’à l’amélioration des symptômes.
Chez l’adulte, à dose équivalente, il ne semble pas exister de différence entre
administration inhalée continue et discontinue de β2- agonistes.
3.2.3. Glucocorticoïdes
L’utilisation des glucocorticoïdes systémiques permet de lutter contre
l’inflammation quasi constante des voies aériennes durant la crise d’asthme. Ils
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permettent également d’augmenter l’expression des récepteurs β2 à la surface des
membranes cellulaires, ainsi que l’affinité de ces récepteurs aux β2- agonistes. Les
glucocorticoïdes sont donc recommandés dans la crise d’asthme aigu grave [5].
Les bénéfices de la voie intraveineuse par rapport à la voie orale semblent
identiques, mais en cas d’asthme aigu grave susceptible de nécessiter une
intubation à brève échéance, la voie intraveineuse est préférée.
Les posologies recommandées sont de l’ordre de 1
3.2.4. Anticholinergiques inhalés
Les anticholinergiques de synthèse inhalés (bromure d’ipratropium, Atrovent®)
sont des antagonistes de l’acétylcholine et bloquent donc son action
bronchoconstrictrice au niveau des cellules musculaires lisses bronchiques. L’action
bronchodilatatrice des anticholinergiques est moins puissante et de délai d’action
Dans l’asthme aigu grave et pour les patients les plus sévères, leur
association avec les β2- agonistes améliore la fonction respiratoire plus rapidement
que l’utilisation de β2- agonistes seuls [6]. L’utilisation précoce du bromure
d’ipratropium (Atrovent® solution pour nébulisation) est recommandée dans l’asthme
aigu grave à une posologie de 0,5 mg en nébulisation toutes les 4 à 6 heures durant
3.2.5. Sulfate de magnésium
Il est démontré expérimentalement que le sulfate de magnésium possède une
action bronchodilatatrice en inhibant la libération de calcium intracellulaire des fibres
Lors du traitement de l’asthme aigu grave, l’administration de sulfate de
magnésium en perfusion ou en nébulisation peut avoir un effet bénéfique, en
complément des β2- mimétiques. Ce bénéfice est surtout vrai pour les patients les
plus sévères avec un DEP inférieur à 30 % de la théorique [7].
Compte tenu du faible nombre d’études disponibles dans l’asthme aigu grave,
la voie d’administration, la dose ou encore la durée d’emploi du sulfate de
magnésium dans l’asthme aigu grave ne sont pas clairement établies.
JARCA 2007 Page 8 sur 13 Asthme aigu grave : identification et bases du traitement 3.2.6. Kinésithérapie
La kinésithérapie respiratoire n’a pas démontré d’efficacité spécifique dans le
cadre précis de l’asthme aigu grave. Elle n’est pas recommandée par la conférence
Par contre, une prise en charge tant dans la surveillance que dans l’initiation
des traitements aérosols et l’accompagnement du patient peuvent être des facteurs
qui influenceront favorablement l’issue du traitement médical ou qui permettront
l’attente de l’intervention médicale dans les meilleures conditions.
Les techniques de relaxation paraissent intéressantes pour atténuer la
composante anxiogène indiscutable d’un asthme aigu grave mais il n’existe pas de
travail de recherche pouvant les valider.
3.2.7. Autres thérapeutiques
Les méthylxanthines (aminophylline, théophylline), compte tenu des effets
secondaires potentiellement graves (convulsions, troubles du rythme cardiaque) et
de l’index thérapeutique faible, ne sont plus indiquées dans la prise en charge de
L’hyperhydratation systématique et les agents mucolytiques ne sont pas
3.2.8. Ventilation mécanique
En cas d’échec du traitement médicamenteux, l’évolution de la détresse
respiratoire peut conduire à une assistance respiratoire mécanique, classiquement
mise en œuvre après intubation en séquence rapide.
Du fait des résistances bronchiques très élevées au cours de l’asthme aigu
grave, le patient est rapidement confronté à un piégeage expiratoire important et à
une hyperinflation dynamique au cours de la ventilation mécanique. Cette
hyperinflation est responsable d’une auto-PEP, avec des risques de
barotraumatisme mais également de cœur pulmonaire aigu.
L’objectif de la ventilation mécanique sera donc de limiter cette hyperinflation
dynamique en utilisant de petits volumes, des basses fréquences respiratoires, un
temps expiratoire allongé pour faciliter la vidange alvéolaire et donc des débits
élevés pour raccourcir le temps inspiratoire. Le monitorage de la ventilation
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mécanique sera en premier lieu basé sur la pression de plateau mais également sur
la mesure de l’auto-PEP et éventuellement du volume télé-expiratoire du patient.
Ces difficultés ventilatoires peuvent conduire à sédater de manière importante
et à curariser le patient, avec des complications inhérentes à la ventilation invasive.
Pour ces raisons, certains auteurs ont proposé l’utilisation de la ventilation non
invasive (VNI) comme alternative à la ventilation invasive. En effet, les
conséquences de l’obstruction bronchique du patient asthmatique présentent des
points communs avec celles du patient BPCO pour qui le bénéfice de la VNI est
clairement démontré lors d’une décompensation aiguë. Peu d’études sont
disponibles pour permettre une généralisation de l’utilisation de la VNI dans l’asthme
aigu grave et le consensus actuel ne retient pas son indication. Si celle-ci est utilisée,
elle doit l’être sous stricte surveillance médicale continue et dans des équipes
4. Conclusion
L’asthme aigu grave ne possédant pas de définition univoque, il est important
de connaître les critères de gravité liés aux antécédents, aux faits récents ou encore
à la clinique immédiate afin d’identifier le plus rapidement possible le patient
asthmatique à risque de développer une insuffisance respiratoire aiguë sévère. Cela
permet d’instaurer de manière précoce un traitement optimal associant
oxygénothérapie, bronchodilatateurs, glucocorticoïdes en milieu médicalisé et de
limiter la mortalité liée à l’asthme qui, à l’heure actuelle, est essentiellement extra-
JARCA 2007 Page 10 sur 13 Asthme aigu grave : identification et bases du traitement Bibliographie
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JARCA 2007 Page 11 sur 13 Asthme aigu grave : identification et bases du traitement Définition de l’asthme sévère selon l’American Thoracic Society Critères majeurs (au moins un) Critères mineurs (au moins deux)
• nécessité d’un traitement de fond comportant : β2-
agonistes de longue durée d’action, théophylline
ou leucotriènes en plus des corticoïdes inhalés
• prise quotidienne ou presque quotidienne de β2-
• obstruction permanente des voies aériennes
(VEMS < 80 % ; variabilité du DEP > 20 %)
• au moins une consultation en urgence par an pour
• au moins 3 cures courtes de corticoïdes oraux par
• aggravation rapide lorsque l’on diminue d’au
moins 25 % les doses de corticoïdes oraux ou
• antécédent d’asthme presque fatal
JARCA 2007 Page 12 sur 13 Asthme aigu grave : identification et bases du traitement Conduite à tenir durant une crise d’asthme
recherche immédiate de facteurs de gravité
(antécédents, faits récents, clinique actuelle)
JARCA 2007 Page 13 sur 13
IRAP®-Therapie Eine wirkungsvolle Methode zur Behandlung entzündeter Gelenke Mein Pferd geht lahm! Nach eingehender Untersuchung hat der Tierarzt eine akute oder aber auch chronische Entzündung eines oder mehrerer Gelenke festge- stellt. Im Zuge der Entzündungsreaktion bei Gelenkserkrankungen wie der akuten Arthritis oder der chronischen (länger andauernden) Arthrose kommt es zu einer
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