Microsoft powerpoint - y a-t-il un médecin dans la salle
Interruption brusque de la consommation de psychotrope
Des médicaments pour le maintien de l’abstinence
L’utilisation de drogues par injection
Reconnaître les risques et les conséquences
Interruption brusque de la consommation de psychotrope
♂ 30 ans Veut thérapie fermée pour cesser GHB Plusieurs tentatives d’abstinence depuis
Consomme depuis des années, de plus en
plus, maintenant environ 10 ml toutes les 3-4 heures, jour et nuit
♀ 21 ans, fume héroïne tous les jours depuis
A décidé de retourner chez ses parents, dans
une autre province, pour s’enfermer et faire son sevrage à froid.
Induit par l’interruption ou la diminution
Nature? Sévérité? Début? Durée? Dépendent de:
La nature du sevrage est généralement à l’opposé
Alcool Benzodiazépines Opiacés Cocaïne Nicotine Amphétamines (barbituriques) (GHB)
Convulsions Délirium tremens (psychose) Décès
Prédicteurs d’un sevrage important:
Consommation importante plus de dix ans
Plusieurs traitements de désintoxication
Convulsions de sevrage ou DT dans le passé
Troubles de santé graves (physique ou
Peut ressembler au sevrage à l’alcool L’arrêt d’une consommation importante et
Ressemble à un état de stress Convulsions occasionnelles Tout de même moins intense et dangereux
que le sevrage à l’alcool ou aux barbituriques
Ressemble au sevrage d’alcool Peut être mortel si non traité (défaillance
Admission élective à l’hôpital Désintoxication avec benzodiazépines
Développe une psychose intense qui dure
Des médicaments pour le maintien de l’abstinence
♂ 46 ans, dépendant à l’alcool A entendu parler d’un médicament pour
Désintoxication (traitement médical du syndrome
Aide pharmacologique à l’abstinence
(prévention de la rechute après la phase de désintoxication)
Traitement de substitution (prévention du
Nicotine (remplacement nicotinique en timbre ou
Aides pharmacologiques au maintien de
Efficacité démontrée pour réduire (ou retarder) la
consommation, réduire la quantité consommée, et
Toujours étudiés en association avec un
Pas de données sur l’efficacité de la médication
bénéfices inconnus en l’absence de thérapie
Monsieur en est à sa 3e semaine d’une
A cessé sa consommation d’alcool le 1er jour
de sa thérapie, avec l’aide d’une désintoxication modérée sur 4 jours
Il comprend bien les limites d’une médication
Une rencontre est organisée avec le médecin
♀ 32 ans, s’injecte de la cocaïne ou de la
Difficulté à se trouver des veines Ne se sent pas bien du tout, frissonne Le thermomètre indique 38,5° Celsius La meilleure intervention?
UDI: complications médicales
Overdose Infection du système nerveux central Décès prématuré Cellulite Abcès sous-cutané Hématome Fasciite nécrosante Endocardite
SARM TétanosBotulisme Fragment d’aiguille
VIH Septicémie Pneumonie «Cotton Fever» Hépatite B Hépatite C Arthrite septique Ostéomyélite
Complications pouvant causer de la fièvre
urgence médicale car non seulement elle fait de la fièvre, elle a vraiment l’air mal en point.
Si son état général avait été bon, une
référence médicale aurait quand même éténécessaire dans la journée.
♂38 ans, sort d’une détention brève de deux
Polytoxicomane depuis 20 ans, UDI Personnalité antisociale Antécédents médicaux:
Quels facteurs augmentent son risque de
État mental altéré (niveau d’éveil, délire, agitation,
Signes vitaux altérés (tension, pouls, respiration,
Autres manifestations cardiovasculaires, respiratoires,
Peut devenir mortel en quelques heures
Beaucoup plus fréquente par injection
Ne dépend pas juste de la dose consommée,
mais d’un ensemble de circonstances internes et externes à l’individu
Histoire d’overdose dans le passé Usage simultané de plusieurs substances Sites clandestins d’injection ou en lieu public Sans domicile fixe Travail du sexe Troubles de santé mentale Personnalité antisociale SIDA Jeune âge Injection par autrui Période récente d’abstinence Consommation chronique
les conséquences médicales autres que le décès:
Complications pulmonaires (aspiration, infection)
Complications musculaires (rhabdomyolyse)
Complications rénales (insuffisance rénale)
Complications neurologiques (convulsion,anoxie
Blessures corporelles, trauma crânien, accidents
♂38 ans, sort d’une détention brève de deux semaines (d’abstinence)
Polytoxicomane depuis 20 ans, UDI Personnalité antisociale Antécédents médicaux:
Hospitalisé 2 fois pour une overdose
♂ 22 ans, polytoxicomane, consomme par
Traité avec Rx pour schizophrénie Décide de ne pas prendre ses médicaments
les jours où il consomme parce qu’il s’est fait dire que ça ne va pas ensemble…
Chaque personne est unique Interactions plus importantes chez la
Causes d’interactions fréquentes mais
Une interaction entre différents produits peut:
Augmenter la toxicité d’un ou des produits
Compliquer les liens de cause à effet
Consommation aigue d’alcool ↓ élimination des Rx
Consommation chronique d’alcool ↑ élimination des Rx
Risques particulièrement importants avec:
Opiacés (diminution état de conscience)
Sédatifs (diminution état de conscience)
Effets imprévisibles, mais en général:
↑ sensibilité aux effets cardiotoxiques et neurotoxiques de certains Rx
Favorise la résistance au traitement Augmente la sensibilité aux effets
Dans la mesure où un traitement intégré de la
toxicomanie et de la maladie mentale est mis en place, il est préférable d’encourager la prise régulière de la médication malgré la consommation de drogues ou d’alcool.
♀ 34 ans, décrit sa consommation récente:
OxyContin 80 mg iv ce matin Cannabis 1 gr 7/7 qu’elle a cessé il y a deux semaines Cocaïne ¼ gr iv il y a un mois
Un dépistage urinaire de drogue fait à l’instant
Recherche d’opiacés: négatif Recherche de cannabis: positif Recherche de cocaïne: positif
Un dépistage urinaire peut-il être négatif alors que la personne
Est-ce qu’une personne peut modifier le résultat de son dépistage
urinaire en buvant une très grande quantité d’eau?
Quels opiacés fréquemment utilisés ne sont pas détectés par le
L’exposition passive (fumée secondaire) à la marijuana peut-elle être
responsable d’un dépistage urinaire positif?
Chez un utilisateur chronique de marijuana, pendant combien de
temps après le dernier usage peut-on retrouver la drogue dans
Peut-on déduire la quantité ou la fréquence de la consommation à
♀ 34 ans, décrit sa consommation récente:
Cannabis 1 gr 7/7 qu’elle a cessé il y a deux semaines
Un dépistage urinaire de drogue fait à l’instant
Recherche d’opiacés: négatif (OK)
Recherche de cannabis: positif (OK)
Recherche de cocaïne: positif (incompatible!)
Faire une bonne évaluation du risque de sevrage
physique chez l’utilisateur régulier d’alcool, de GHB,
de benzodiazépines, ou de barbituriques.
Reconnaître l’acamprosate et la naltrexone comme
options de traitement intéressantes, conjointement à
la psychothérapie, pour la dépendance à l’alcool.
Toujours prendre au sérieux la présence de fièvre
chez l’utilisateur de drogues par injection et diriger
vers une évaluation médicale sans tarder.
Une histoire d’overdose dans le passé constitue le
plus grand risque de survenue d’une overdose. La
prévention passe par l’éducation.
Plus il y a de produits, plus il y a de risques
d’événements indésirables; une gestion optimale des
risques passe par la concertation entre les différents
intervenants et par la réduction des méfaits.
Connaître les limites du dépistage urinaire de
drogues et demeurer critique face au résultat permet
d’éviter les fausses pistes, potentiellement nuisibles.
Louis Léonard, Mohamed Ben Amar. Les psychotropes. Pharmacologie et toxicomanie. Les presses de l’Université de Montréal, 2002. L’alcool, loin d’être banal. Le médecin du Québec. Vol. 44 numéro 2. Février 2009. pages 17-56.
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V. Germain. L’utilisation de drogues par injection. Présentation Powerpoint, déc. 2008
Pour me joindre: violaine.germain@ssss.gouv.qc.ca
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